lundi 16 septembre 2019


Le Ministre et le travailleur pauvre.
(La Fontaine 2.0)





La raison de la première classe est toujours la meilleure.
Nous allons le montrer tout à l’heure.

Un travailleur pauvre faisait son labeur sur sa machine  dans le courant cher d'EDF.
Un Ministre survient à jeun de démocratie qui cherchait aventure,
Et que la soif des bénéfices du travailleur en ces lieux attirait…

 - Qui te rend si hardi de troubler mes rentes ?
Dit ce démocrate plein de démagogie.

- Tu seras châtié de ta non productivité.
- Monsieur le ministre, répond le travailleur pauvre,
Que votre cabinet ne se mette pas en colère ;

- Mais plutôt qu’elle considère
Que je m’en va travaillant dans le courant,
Plus de vingt heures supplémentaires
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler ses rentes.

– Tu les troubles, reprit cet esclavagiste cruel,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.

– Comment l’aurais-je fait si vous n'étiez au pouvoir
Reprit le travailleur, je vis encore chez mes parent.

– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai plus depuis la grande crise rentière de 2008

– C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,

Vous, vos syndicalistes, et vos Gilets Jaunes.
On me l’a dit : il faut que je me venge.

Là-dessus, dans le fond l'usine,
Le ministre l’emporte, et puis lui supprime ses droits à la retraite,
Sans autre forme de procès.